Cuisinier au restaurant, serveuse avec des tickets restaurant
Cuisinier au restaurant, serveuse avec des tickets restaurant

Tickets restaurant dématérialisés : comment ça marche ?


Depuis 2014, les titres-restaurant existent sous formes dématérialisées. Cartes à puce et applications mobiles remplacent peu à peu les traditionnels carnets de « tickets resto ». Qu’est-ce que cela change ? Décryptage.

Tickets restaurant dématérialisés : finie la corvée administrative !

Carte ou application mobile : les émetteurs de chèque repas proposent de plus en plus ces solutions dématérialisées aux employeurs. Comment ça marche côté commerçant quand un client présente cet e-ticket restaurant ?

Le plus souvent, c’est l’employeur qui décide de sauter le pas. Pour lui, finis la corvée de distribution des tickets repas et les risques de vols ! Il lui suffit de recharger chaque mois le compte titres-restaurant de ses salariés sur Internet. Ces derniers règlent alors leurs déjeuners chez les restaurateurs et les commerçants avec une carte de paiement ou une application mobile.

Sept émetteurs proposent ces chèques repas d’un nouveau genre. Ticket Restaurant®, Pass Restaurant, Chèque Déjeuner, Apetiz, Moneo Resto et Monetico Resto utilisent une carte à puces, fonctionnant comme une carte bancaire, tandis que Resto Flash est un portefeuille électronique hébergé sur smartphone. Les utilisateurs de Ticket Restaurant® et d’Apetiz peuvent également payer avec leurs téléphones, en enregistrant leurs cartes sur une application dédiée.

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La fin des avoirs

Avec la dématérialisation des titres, le salarié peut régler le montant exact de son addition, sans avoir à faire l’appoint ou à s’encombrer d’un avoir. En cas de perte de sa carte ou de son téléphone, ses droits sont conservés. En outre, lorsque l’entreprise l’autorise, l’échange des tickets périmés contre ceux de la nouvelle année est facilité.

Certains regretteront de ne plus pouvoir partager leurs tickets avec leurs proches ou les utiliser pour les dîners ou le week-end (sauf dérogation de l’employeur en cas de travail décalé). D’autres déploreront de devoir respecter un plafond de 19€ par jour. Néanmoins, ces restrictions s’appliquaient déjà, en théorie, aux chèques papier et les commerçants sont de plus en plus nombreux à les respecter.

Un gain de temps et d'argent

Du côté des restaurateurs, la dématérialisation évite d’avoir à manipuler, tamponner et compter des piles de chèques repas, à en découper les coins et à remplir des bordereaux.

Informatisé, le paiement du restaurateur par l’émetteur du ticket est aussi plus rapide qu’avec le papier.

Avec les nouvelles cartes déployées par les principales marques de tickets (Ticket Restaurant®, Pass Restaurant, Chèque Déjeuner et Apetiz), les transactions ne font plus l’objet de frais bancaires. En outre, les terminaux de paiement les comptabilisent sur des flux séparés par rapport aux paiements par carte bleue, ce qui facilite la comptabilité. Des arguments séduisants : « plus de 90% des commerçants acceptent aujourd’hui les cartes de deuxième génération », se félicite Vincent Toche, président de Conecs, l’entreprise prestataire chargée de les déployer.

Même si elle n’a encore été programmée en France, la disparition des titres-restaurant papier pourrait survenir à terme. La Belgique est déjà passée au tout numérique en 2016.

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